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Grand Oral CRFPA

1. Présentation rapide de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales au CRFPA

L’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales se présente sous la forme d’un exposé – discussion. Elle est pondérée d’un coefficient 4. Dans un premier temps, le candidat traitera d’un sujet tiré au sort intéressant la protection des libertés et les droits fondamentaux pendant une durée de 15 minutes. Il dispose d’une durée d’une heure pour préparer le sujet. Puis, dans un second temps, un échange se mettra en place entre le candidat et le jury pendant une durée de 30 minutes.

Il s’agit de l’épreuve la plus redoutée des candidats pour l’entrée aux CRFPA. Or, ce n’est pas tant l’épreuve en elle-même qui est complexe mais c’est bien le stress qu’elle suscite. Autant le candidat est seul face à sa copie durant les épreuves écrites, autant le candidat admissible sera confronté à un jury composé d’un professeur, d’un avocat et d’un magistrat.

De nombreuses questions, parfois de manière imprévisible, peuvent être posées au candidat : elles peuvent prolonger l’exposé, interroger l’ensemble du programme ou apprécier la culture juridique et institutionnelle du candidat. L’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales n’est pas une épreuve d’éloquence, ni une plaidoirie : elle a pour objectif d’apprécier la capacité du candidat à argumenter en droit et à s’exprimer à l’oral.

La Prépa Dalloz propose un accompagnement efficace qui permet au candidat de ne pas s’éparpiller et de cibler ses révisions sur les grandes libertés et les enjeux liés à leur protection. L’exhaustivité du fascicule de préparation permet de concentrer l’essentiel des connaissances actualisées d’une année sur l’autre pour suivre au plus près l’actualité. Des listes d’annales sont transmises également pour que le candidat puisse s’entraîner, s’auto-évaluer et préparer à l’avance tout ou partie des sujets qui seraient susceptibles de lui être soumis.

2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales

En fonction de l’IEJ de rattachement, la forme du sujet d’exposé peut varier. Il peut s’agir d’un thème classique (“Le transsexualisme”, “la liberté de penser”), d’une question ouverte (“Que reste-t-il de la liberté religieuse à l’école ?”) ou encore d’une posture de défense à soutenir (“Soutenez que la liberté d’expression doit être davantage encadrée”).

Avoir choisi le droit pénal ou le droit administratif en épreuve de spécialité peut donner un avantage pour le candidat qui sera sensibilisé à certaines tensions qu’il retrouvera dans le cadre du Grand Oral de Libertés Fondamentales.

Le candidat peut se trouver décontenancé devant l’immensité du programme et l’exigence de cette épreuve inédite dont la méthode n’a jamais été enseignée à l’université. En outre, il a été récemment proposé d’instaurer une note éliminatoire de 07/20 est éliminatoire. L’instauration de cette limite s’inscrivait dans la volonté de lutter contre l’optimisation mathématique des chances de succès du candidat. A ce titre, le Barreau de Paris a considéré que l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales constitue la principale épreuve de la phase d’admission. Ainsi, le jury est tout à fait habilité à dispenser une note qui sera particulièrement pénalisante pour le candidat qui n’aurait pas l’attitude, ni les compétences pour accéder à la profession.

La Prépa Dalloz s’inscrit dans cette logique de préparer l’étudiant à se présenter devant le jury en tant qu’aspirant à la profession d’avocat. La préparation met l’accent sur la professionnalisation du candidat et la valorisation des qualités attendues pour exercer le métier d’avocat dans le respect des règles déontologiques.

3. La méthodologie Prépa Dalloz pour réussir

a. Des professeurs renommés pour vous accompagner à la réussite de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales

Le Grand Oral de Libertés Fondamentales n’est pas un concours de rhétorique mais bien un échange en droit professionnalisant qui clôture véritablement la scolarité d’un étudiant en droit. Le candidat est donc prêt à tenir un échange professionnel avec un magistrat ou l’un de ses futurs confrères en adoptant l’attitude et les compétences attendues de la part d’un avocat.

Dans le cadre de la préparation au Grand Oral de Libertés Fondamentale dispensée par la Prépa Dalloz, les enseignements et les simulations sont assurés par des praticiens qui disposent d’une expérience significative en qualité de membre du jury de concours, dont celui de l’examen d’entrée aux CRFPA. Habitués à la pratique judiciaire, ils allient leurs connaissances du droit et l’expérience du contentieux pour proposer au candidat un échange d’une qualité égale à celui qui l’attendra le jour J.

A l’issue de cette simulation, le candidat bénéficiera d’une expérience particulièrement enrichissante avec un professionnel du droit. Il sera davantage sensibilisé aux stratégies à déployer pour emporter la conviction d’un Tribunal dans le respect des règles d’exercice de la profession d’avocat.

b. Un accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz : un avantage exclusif pour réussir la préparation à l’examen du Grand Oral de Libertés Fondamentales du CRFPA

Le Grand Oral de Libertés Fondamentales demande une certaine maturation et la preuve d’un grand sang-froid face à la quantité importante de connaissances à maîtriser. L’actualité doit être investie tout au long de l’année pour éviter le risque du gavage de connaissances en raison de la proximité entre la date des résultats de l’admissibilité et celle du passage du candidat. Pour certains, le délai de préparation est seulement d’une semaine …

L’accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz offre au candidat la possibilité d’effectuer une veille juridique de qualité, semaine après semaine, en bénéficiant de synthèses argumentées et d’analyses rédigées par des professeurs et des professionnels du droit. Leur regard sur l’évolution de la matière et leurs pronostics sur le devenir des libertés fondamentales constituent un gain de temps. Les actualités quasi-quotidiennes permettent au candidat de saisir très rapidement les enjeux qui animent la matière à travers les droits et les libertés en tension selon les thématiques interrogées.

4. La méthodologie à maîtriser pour réussir l’épreuve

Avant de commencer à composer au brouillon, il est essentiel de bien lire le sujet pour rechercher une réponse à donner et défendre cette réponse. On n’est pas forcément en face d’une simple question mais face à un phénomène lié à l’actualité. Il faut donc s’efforcer de défendre un point de vue en s’appuyant sur des arguments juridiques. Cela montre que la nature de l’exercice est bien comprise devant le jury. Il est essentiel d’apporter des illustrations au soutien des arguments, toujours dans ce souci de convaincre et pas seulement de répondre comme si on avait affaire à une question de cours. Cela permet d’affirmer les facettes de sa personnalité. Le candidat doit aussi être en mesure d’intéresser le jury qui doit entrevoir le futur avocat qui a compris toute la richesse du sujet posé.

L’oral dure environ 45 minutes et se décompose en deux phases. Tout d’abord, il s’agit de présenter un sujet qui a été tiré au sort et préparé en amont pendant une durée d’une heure. Puis s’en suivra une phase d’échanges sous la forme d’un jeu de questions / réponses qui peut porter à la fois sur le sujet qui a été traité par le candidat comme sur toute thématique qui concerne les libertés fondamentales, l’histoire judiciaire et des institutions et la culture juridique du candidat.

Le candidat doit tout d’abord respecter un protocole formel rigoureux qui montre sa déférence et sa capacité à respecter les institutions et l’autorité qui y est attachée. Une fois que le jury lui aura cédé la parole, le candidat débute sa présentation. La durée de la présentation est d’environ 15 minutes. Corrélativement, la phase de discussion s’étire sur une durée de 30 minutes.

Sur la forme, une réponse structurée avec une introduction, une problématique puis un plan en deux parties et deux parties ainsi qu’une conclusion sont attendus. Concernant l’introduction, il s’agit de la prise de contact avec le jury : le candidat se doit d’être clair, précis et rigoureux dans la définition des termes du sujet. L’introduction est aussi l’occasion de faire montre de sa culture, juridique et générale. Pour se valoriser au maximum, une introduction riche et référencée est conseillée. Ainsi, à la manière de la Note de Synthèse, l’introduction doit comporter une accroche, des éléments de contexte puis la définition sourcée des termes du sujet. A la suite, une tension peut être amorcée avant de problématiser le sujet. Enfin, une annonce de plan doit être formalisée à l’oral.

Attention cependant à ne pas proposer des libellés trop longs et à bien équilibrer les densités au sein de chaque sous-partie. Les libellés du Grand Oral sont les mêmes que ceux utilisés à l’écrit. Il faut s’interdire de développer ses titres, il faut privilégier les phrases les plus courtes possibles afin qu’elles soient retenues facilement par le jury. En outre, à la fin de l’annonce du plan général, il faut rappeler le libellé du I puis, immédiatement après, annoncer les libellés du A et du B pour faciliter le suivi de l’exposé général. A la fin du IA, il faut insister en annonçant à nouveau le libellé du IB pour que le candidat soit suivi sans difficulté ou que le jury puisse raccrocher. Cela améliorera la qualité d’écoute du jury, à la différence de l’écrit où le correcteur peut revenir en arrière. Pour améliorer encore l’attention, après l’annonce du libellé de la sous-partie, le candidat peut indiquer brièvement les points qu’il entend développer. A la fin de son développement, le candidat ne doit pas hésiter à dire clairement qu’il en a fini avec la sous-partie actuellement traitée et qu’il va aborder la sous-partie suivante selon le même schéma de présentation. Une conclusion peut être utile pour reprendre ses idées et répondre directement au problème formé.

Sur le fond, le candidat ne doit pas fuir le débat, ni s’étonner de son “impossibilité” à répondre par l’affirmative ou par la négative. L’exposé doit être référencé et s’orienter autour de la discussion, du débat de conceptions juridiques. Le candidat doit rentrer pleinement dans la discussion juridique et soulever toutes les contradictions et les points de tension qui constitueront le cœur de son argumentaire. Pour ce faire, il convient d’adopter le raisonnement suivant : le candidat doit présenter les arguments qu’il compte développer, faire du lien avec le libellé retenu puis définir clairement les notions mobilisées en les sourcant avec des textes et avec la jurisprudence. Une fois ce premier travail fait, le candidat doit entrer dans la phase du raisonnement : le candidat doit traduire ces notions en libertés fondamentales. A ce moment, la présentation doit s’organiser sous la forme de mises en balance et de confrontations entre les libertés identifiées. Pour savoir quelle liberté prime sur l’autre, le candidat est invité à baliser son raisonnement en réalisant un test de proportionnalité. Il est loisible de s’aider grâce aux raisonnements jurisprudentiels, ce qui montre tout son investissement et tout son intérêt pour la matière.

Une fois la présentation terminée, la phase de discussion commencera. Les questions peuvent être des questions de précision comme des questions d’ouverture. Peu importe la forme de la question posée, il ne faut pas se précipiter en répondant sur le fond en donnant la réponse stricto-sensu. Le candidat gagnera à expliquer comment il imagine les moyens qu’il pourrait présenter pour défendre une posture et quel raisonnement il compte adopter. Il est invité à s’appuyer sur la jurisprudence approchante et à s’inspirer des arguments que les juges ont pu développer pour justifier une décision équivalente dans le passé. Il est nécessaire de ne pas éluder la question mais au contraire, de l’aborder en commençant par la définition des termes du sujet pour confronter les notions et tirer les tensions en libertés fondamentales.

Outre la transmission de fascicules exhaustifs qui allient connaissances fondamentales et actualités récentes sous la forme de fiches techniques, la Prépa Dalloz propose des entraînements au candidat sous la forme de simulations. Elles sont un moment essentiel dans la préparation du candidat au Grand Oral de Libertés Fondamentales afin de le confronter à la réalité de l’épreuve et l’aider à “dépassionner” ce moment pour faire un véritable moment d’échanges constructifs et fructueux avec le jury. Ainsi préparé et entraîné, le candidat ne s’avoue jamais vaincu.

5. Astuces pour bien préparer l’épreuve

Plusieurs stratégies permettent d’optimiser la préparation de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales. Tout d’abord, le candidat est invité à consulter régulièrement les dossiers par libertés sur le site de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il peut également faire un fichier Word par liberté qui sera alimenté au gré de ses révisions et des dernières actualités dont il prendra connaissance.

A cela, face à la densité de l’actualité, le candidat doit démarrer son recueil d’actualité dès le début de l’année civile pour s’acculturer rapidement et anticiper les éventuels sujets qui pourraient en découler.

Il convient de faire attention à sa diction pour bien laisser le temps au jury de prendre des notes. En effet, le candidat ne sera pas noté à l’issue de son passage mais bien à la fin de la journée avec l’ensemble des autres candidats. C’est bien son plan qui sera déterminant pour fixer sa note définitive. La pédagogie ne doit pas être négligée : le rappel régulier des libellés des parties et des sous parties ainsi que l’énoncé des transitions majeures et mineures sont des éléments de structuration qui feront gagner des points au candidat.

Enfin, la préparation du Grand Oral de Libertés Fondamentales se lit avec celle de la Note de Synthèse. Les sujets et les corrections proposées doivent être soigneusement mis de côté car ils interrogent, de près ou de loin, les libertés fondamentales. Ils constituent des compléments de révision originaux qui feront la différence auprès d’un jury car leur restitution à bon escient participe à montrer la capacité du candidat à traduire concrètement les grandes balances entre les différentes libertés fondamentales (Ex : droit au logement / droit à la propriété).

Dès le début de la préparation au mois de janvier, la Prépa Dalloz ne manquera pas d’attirer l’attention du candidat sur ces astuces afin de lui permettre d’aborder sereinement l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales le moment venu. Il est nécessaire de commencer à travailler le Grand Oral le plus tôt possible en balayant les fascicules de cours transmis et en apprenant le plan du cours, en fonction de chaque grande liberté, afin de structurer sa pensée et rien oublier.

6. Erreurs à éviter lors de l’épreuve

Il ne faut pas se laisser déstabiliser par une question étonnante ou se décourager si la réponse donnée semble déplaire au jury. Souvent, cela peut être une manière de tester le candidat sur son attitude et sa capacité à assumer et à défendre ses postures. Le Grand Oral de Libertés Fondamentales est un exercice professionnalisant qui vérifie la capacité du candidat à incarner l’avocat et à adopter l’attitude attendue.

Attention aux questions personnelles et polémiques qui ne doivent pas être prises comme interrogeant l’opinion et la pensée intime du candidat. Ce n’est pas un concours d’opinion, ni un concours d’éloquence. Ce type de questions interrogent l’éthique du futur avocat. Chacun a le droit d’avoir une opinion personnelle mais elle n’a pas de lien avec l’exercice du métier d’avocat. Face à ce type de questions, il ne faut pas prendre de risque et argumenter avec le droit pour rassurer le jury. Face à de telles questions, il ne faut d’ailleurs pas se précipiter pour répondre de manière trop affirmative, sans d’abord sentir la difficulté arriver. Le recul est essentiel : il faut d’abord se demander pourquoi une telle question est posée.

Si le candidat n’a pas la réponse immédiate à la question posée, le jury peut mettre le candidat sur la bonne voie pour l’aider à s’approcher de la bonne réponse et l’inciter à raisonner. Cette situation est classique : le jury va chercher à mettre le candidat en situation d’inconfort, où il n’a connaissance pas la réponse, pour tester sa capacité à rebondir et à raisonner à voix haute. Il ne faut pas hésiter à se laisser guider par le jury, à raisonner par l’échange : le candidat doit avoir en tête qu’il a la réponse au fond de lui. Il suffit de les réactiver avec les éléments de connaissance et les outils méthodologiques dont dispose le candidat. L’écoute du jury est essentielle pour comprendre la direction vers laquelle le candidat doit s’orienter.

Enfin, s’agissant d’un exercice professionnalisant, il serait dommage de ne pas se familiariser avec les règles déontologiques inhérentes à l’exercice de la profession d’avocat. Cela montre un intérêt particulier accru et une anticipation du cadre quotidien dans lequel le futur avocat sera amené à exercer. Par exemple : “peut-on mentir devant le juge d’instruction ?” Dans un premier temps, il faut répondre par la négative en rappelant le devoir de probité : on ne peut pas mentir en affirmant des propos mensongers et dont on sait qu’ils sont mensongers. Cependant, on peut ajouter de la nuance en mettant en balance le mensonge avec le secret professionnel qui pourrait aboutir à tolérer le mensonge par omission. Répondre par l’affirmative sans concession est particulièrement inquiétant et pourrait même être éliminatoire …. Enfin, si le candidat se rend compte a posteriori, il est possible de revenir sur ses propos, s’excuser en indiquant s’être totalement trompé puis se corriger. Cela n’effacera pas la totalité de l’erreur commise mais cela peut sauver l’oral d’une note catastrophique voire irrattrapable.

La Prépa Dalloz offre un accompagnement sécurisant pour le candidat qui va se découvrir petit à petit des qualités de juriste en droit des libertés fondamentales. Le stress va laisser petit à petit place à la confiance. Les simulations constituent des temps forts qui aideront le candidat à mettre en pratique l’ensemble des conseils donnés. Suffisamment préparé, le candidat sera à même de détecter rapidement les écueils de l’exercice pour ne pas commettre des erreurs qui lui seraient préjudiciables.

 

CRFPA : Les conseils de notre experte du Grand Oral !

La fin du CRFPA se rapproche avec les oraux et le redouté Grand Oral… Pour vous aider, nous avons interrogé Nathalie, une des intervenantes de la Prépa Dalloz et ancienne membre de jurys d’entrée à l’examen du CRFPA et membre de jurys de C.A.P.A (HEDAC). Dans cette interview, elle vous fait part de tous ses conseils pour réussir cette épreuve tant redoutée !

Quand faut-il commencer sa préparation du Grand Oral et comment ?

La préparation du « Grand Oral » commence en réalité dès votre Master 1 ou 2, à un moment où vous approfondissez un champ d’étude, et où vous êtes en mesure d’acquérir des outils de réflexion et d’analyse plus exigeants. L’idéal est donc de travailler le grand oral dès l’entrée en master, avec un premier temps d’accélération pendant l’été (parallèlement aux révisions des épreuves écrites), et des révisions plus intenses après avoir passé les épreuves d’admissibilité.

Ayez bien conscience qu’en général, une fois l’admissibilité réussie, vos chances de succès sont grandes. A l’échelon local des facultés, la tendance des jurys est souvent de contribuer à la réussite de leurs candidats !

A mon sens, trois types de révisions peuvent être engagées et entrecroisées. Ces 3 manières de travailler peuvent ainsi rythmer vos journées de révision. Distinguons alors :

  • Les révisions « classiques » consistant à acquérir, thématique par thématique, les connaissances, à partir des ouvrages de libertés fondamentales.
  • Les révisions « sur le long cours », qui consistent, chaque jour, à lire et à s’exercer à réfléchir et argumenter sur des sujets, notions, plus transversaux : ex : la notion d’intérêt de l’enfant que l’on retrouve traitée dans plusieurs thématiques, le mineur, le vêtement, les juges etc. Ces révisions s’accompagnent de la lecture d’articles et d’ouvrages plus généraux qui renvoient à la partie « culture juridique ».
  • Le suivi de l’actualité : jurisprudence, dernières évolutions législatives, derniers grands moments de la vie politique où le droit est central. 

 

Faut-il tout connaître de l’actualité ?

Comme je viens de l’indiquer, il est important d’accorder, chaque jour, un moment de prise de notes sur l’actualité. En particulier, lorsque de grandes lois sont adoptées, ou encore les évolutions suscitant des controverses (ex : la vaccination obligatoire, droit de l’EU/droit constitutionnel interne), etc.

Néanmoins, il est difficile de couvrir toute l’actualité tant les champs relatifs aux libertés sont vastes.

C’est pourquoi, il me semble que l’accent doit avant tout être mis sur la révision des grandes notions du droit des libertés fondamentales, mais également du droit public et du droit privé. Il est moins grave d’avoir raté une actualité que de ne pas savoir répondre à une question posée sur des notions classiques de droit de 2ème année !

 

Quelles sont les matières à réviser en priorité ?

Outre les manuels et supports en libertés fondamentales, je vous recommande de bien connaitre les différentes procédures et règles du procès qu’il s’agisse du procès civil, pénal, administratif, et quelques notions de droit processuel européen. Des fiches sur l’organisation des différentes juridictions, et sur les règles applicables me semblent indispensables. De même, les grandes notions du Droit civil, pénal, du Droit administratif et européen doivent être maîtrisées. Par exemple, un candidat est capable de rappeler les règles d’applicabilité du Droit international et du Droit européen en droit interne. Ce sont des « incontournables ».

 

Comment réviser la partie « culture juridique » ?

La partie « culture juridique » est extrêmement vaste. On peut affirmer que vos révisions ont commencé dès la première année de vos études de droit, et que celles-ci sont infinies. Vous vous formerez tout au long de votre pratique.

Pour la travailler néanmoins, je vous suggère notamment de reprendre quelques thèmes très généraux sur la matière juridique en elle-même et sur le droit. Vous pouvez le faire en lisant ou relisant quelques auteurs, livres ou articles, comme Jacques Commaille « À quoi nous sert le droit » ou encore Jean Carbonnier « Droit et passion du droit » qui vous invitent à une réflexion plus globale sur la discipline qui est la vôtre, sur sa fonction, sur ses évolutions. Vous pouvez aussi faire quelques fiches de révision sur les principaux concepts autours desquels s’articulent la matière : la justice, la dignité, la contractualisation, l’intérêt général, l’État, l’état de droit, la démocratie etc. Il peut s’agir ici de compléter vos journées de révision, le soir par exemple, par la lecture, plus douce, de ces ouvrages.

Sachez également vous rappeler des connaissances simples comme celles relatives au processus d’adoption d’une loi ou à la répartition des ordres de juridictions.

Pour cela, prenez aussi chaque jour un petit temps pour vous balader sur les sites institutionnels du Conseil constitutionnel, de l’Assemblée nationale, du Sénat, des juridictions, des AAI.

Si vous en avez le temps, relisez quelques « grands » auteurs, « grands » discours. Il existe des ouvrages qui les réunissent.

 

Comment peut-on s’entraîner seul au Grand Oral ?

Il est tout à fait possible de s’entrainer seul au Grand oral ! Idéalement, programmez une présentation de 10/15 minutes à un ami, un parent, au moins une fois par semaine, sur un sujet.

Si vous en avez le temps, je vous recommande de prendre une liste de 20 sujets, et de bâtir quelques points d’introduction essentiels ainsi qu’un plan détaillé

Il est bon, lors de ces entraînements, de consacrer chaque jour, dix minutes à la lecture à voix haute. Par exemple la lecture d’un arrêt, de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, d’un grand discours, en vous exerçant à lire en articulant et en pensant à lever les yeux vers votre jury imaginaire. Voilà un exercice très formateur. Vous ferez ainsi du « deux en un », la forme et la révision sur le fond !

 

Des conseils plus larges à donner aux étudiants ? 

Il me semble que l’essentiel, pour le sujet tiré, est de passer au moins 20 minutes à définir les termes de ce sujet, ce qui vous permettra ensuite de dégager les enjeux du sujet et la problématique. Et d’éviter le hors-sujet, très pénalisant. Vraiment, prenez ce temps des définitions et des questionnements en introduction avant de vous lancer, même si vous pensez maîtriser le sujet. A chaque fois, demandez-vous : pourquoi ce sujet m’est-il posé ? Et même si vous êtes dépité en le découvrant, demandez-vous « pourquoi ce sujet est-il intéressant » ?

Ensuite, l’important est de faire sentir à votre jury que vous savez développer un raisonnement juridique. Même si vous ne connaissez pas la réponse à la question posée, il faut montrer qu’à partir de vos connaissances, vous tentez de raisonner à haute voix, et surtout que vous n’abandonnez pas ! N’oubliez pas que vous avez au moins quatre années d’études de droit derrière vous, ce qui est beaucoup ! Vous connaissez sans doute plus de choses que vous ne le penserez le jour « J ». Il faut donc se faire confiance et revenir sans cesse aux bases, aux notions clefs. Le jury est ici pour s’assurer que vous savez tenir un raisonnement juridique, avec des bases solides.

N’oubliez pas non plus que votre objectif est de devenir avocat. Préparez donc un petit texte sur les raisons pour lesquelles vous souhaitez embrasser cette profession, et sur les grandes règles de la déontologie de ces derniers.

Enfin, dernier conseil de préparation pour ces semaines finales : faire chaque jour quelques exercices physiques, privilégier une alimentation équilibrée et un nombre d’heures de sommeil suffisantes. En effet, arriver en bonne forme le jour du Grand Oral vous permettra de mieux canaliser votre stress éventuel, et de réfléchir bien plus efficacement.

 

En conclusion, je souhaite souligner que ces révisions sont l’occasion pour vous de faire le point sur toutes ces années d’études, de prendre de la hauteur sur celles-ci et, en somme, de se cultiver, tout simplement, grâce au droit des libertés, sur des sujets souvent d’actualité et majeurs pour chaque citoyen.

Bonnes révisions à tous, et succès !

 

Une question ? Prenez un rendez-vous téléphonique avec notre Directrice Pédagogique ! 

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L’importance de faire de la veille pour le Grand Oral

Pour préparer le Grand Oral, il faut se tenir informé de l’actualité. La Prépa Dalloz vous propose de faire le point sur l’importance de faire de la veille. Le but : récolter et trier les informations pertinentes pour se tenir au courant des dernières actualités. 

“Etre en veille” n’a rien de passif, au contraire ! Cela demande de mettre en place de nombreux outils.

Il existe une multitude de questions à se poser pour faire une bonne veille :

Quel doit être son périmètre ?

Tout ce qui concerne les libertés et droits fondamentaux par exemple…

À quel fréquence ?

Quotidienne, hebdomadaire…

Par quels moyens ?

Système d’alertes en direct, newsletter, blog…

Quels sont les supports ?

Texte, vidéo, podcast… 

Qu’en est-il de la fiabilité de vos sources ?

Vous avez de nombreux sites fiables tels que Dalloz Etudiants, le Village de la justice

 

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Formule CRFPA focus Grand Oral et anglais

Les 10 commandements du Grand Oral

L’épreuve du Grand Oral est la dernière ligne droite pour décrocher le CRFPA ! En 2016, son coefficient est passé de 3 à 4 et sa durée de 30 à 45 minutes (15 minutes d’exposé et 30 minutes d’entretien), ce qui demande une meilleure préparation qu’avant !

Vous devrez convaincre votre jury que vous avez le profil pour devenir Avocat. Il ne vous suffira donc pas d’être uniquement un théoricien du droit (on sait que vous avez des compétences en droit). Vous devrez aussi démontrer que vous avez de la culture juridique et des qualités d’orateur. Toutefois, avec des révisions sérieuses et une parfaite connaissance des exigences de la matière, pas d’inquiétude, vous revêtirez vous aussi la robe noire ! 

Voici nos 10 commandements qui vous donneront les clés pour réussir le Grand Oral :

I. Un entrainement régulier du suivras

 

II. Curieux de l’actualité tu seras

 

III. Incollable sur les fondamentaux tu deviendras

 

IV. Ton fidèle allié en ton Code tu trouveras

 

V. De manière soignée tu t’habilleras

 

VI. Un posture calme, sereine et souriante tu adopteras

 

VII. 15 minutes d’exposé obligatoirement tu respecteras

 

VIII. En juriste toujours tu argumenteras

 

IX. Sur des exemples tu t’appuieras

 

X. Pendant l’entretien, pas plus de 2 “Je ne sais pas” tu prononceras 

 

Une question ? Prenez un rendez-vous téléphonique avec notre Directrice Pédagogique ! 

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Prendre la parole devant un jury de Grand Oral

Vous avez le trac de l’oral ? La voix qui tremble et les paumes moites ? Normal, vous allez devoir conquérir votre public comme un bon acteur.

(Re)prendre le contrôle de son corps

Redressez-vous. Si vous avez le dos droit, vous serez plus aisément connecté à votre « colonne d’air ». Une respiration basse (en gonflant le ventre à l’inspiration) permet de retrouver le calme et de mieux poser sa voix. Asseyez-vous au fond de votre siège et posez les deux pieds au sol. Évitez également de croiser les jambes pour rester bien en équilibre, sans mouvement parasite.

Parlez fort. Vous avez l’impression de crier ? N’ayez crainte, le jury vous est reconnaissant de ne pas avoir à tendre l’oreille. Articulez chaque mot, vous gagnerez du temps et de la détente.

Regardez le jury. Il ne s’agit pas seulement de « balayer » le jury du regard mais de regarder ses membres, l’un après l’autre. En cherchant vraiment les regards, vous accrocherez l’attention et serez vous-même dans une communication authentique.

 

Travailler la forme du message

 – Prenez des notes et ne rédigez pas votre brouillon. Vous risqueriez de lire votre papier, ce qui est le gage d’une présentation ratée.

Structurez votre présentation. Le jury doit pouvoir vous suivre pas à pas en entendant titres et les sous-titres de votre exposé. Ce sont des aide-mémoires comparables à des « slides ».  

– Mettez en scène vos idées. Illustrez-les par des exemples et ne craignez pas de donner de la vie à la théorie. Vous montrerez que vous avez « digéré » vos connaissances.

 

Être dans l’énergie et la confiance

 Assumez vos choix : votre travail est l’expression de votre façon de penser et de vos choix intellectuels. Si l’on est persuadé de la véracité de son propos, on convainc plus facilement. N’ayez surtout pas l’air de vous excuser d’être là et de parler.

Osez les silences. Ils attirent l’attention du public, en faisant résonner les mots qui viennent d’être prononcés, et donnent du relief à ceux qui suivent. De la même façon, jouez sur votre voix, modulez vos intonations.

– Acceptez d’être au centre de la scène. Souriez, engagez-vous physiquement, parlez avec les mains. Si vous êtes debout, n’hésitez pas à faire quelques pas pour occuper l’espace de façon dynamique.  

Devenir un bon orateur demande du travail. Entraînez-vous avec vos amis ou vos proches en vous filmant par exemple, et apprenez surtout à bien respirer pour canaliser le stress au moment de l’épreuve.

 

Une question ? Prenez un rendez-vous téléphonique avec notre Directrice Pédagogique ! 

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Grand Oral – Poitiers – 2014

Grand Oral – Pau – 2007

Grand Oral – Angers – 2013

Grand Oral – Liste des sujets – Paris X – 2011

Grand Oral – Pau

Grand Oral – Pau – 2009

Grand Oral – Pau – 2008

Grand Oral – Pau – 2010

Grand Oral – Grenoble – 2011

Grand Oral – Grenoble – 2010

Grand Oral – Strasbourg

Grand Oral – Nantes – 2007

Grand Oral – Nantes – 2012

Grand Oral – Nantes – 2008

Grand Oral – Nantes – 2010

Grand Oral – Nantes – 2011

Grand Oral – Nantes – 2009

Grand oral – Nantes – 2004

Grand oral – Nantes – 2006

Grand oral – Nantes – 2005

Grand Oral – Liste des sujets – Nice – 2011

Oral Anglais CRFPA

1. Présentation rapide de l’épreuve oral d’anglais

L’oral d’anglais est coefficient 1 et se déroule après les résultats d’admissibilité, au mois de novembre. C’est une épreuve qui demande beaucoup mois de préparation que le grand oral.
Concrètement, l’épreuve se déroule de la manière suivante :
– L’examinateur donne un sujet au candidat pour qu’il le prépare pendant 15 minutes sans aucun document autorisé pour l’aider
– L’étudiant a 15 minutes pour parler du sujet (en anglais !) et répondre aux questions

2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve oral d’anglais

Chaque IEJ décide librement de la liste des sujets d’examen et de leur forme (commentaire de texte, dissertation, image à commenter, …) et certains IEJ peuvent même poser des questions en Common Law. Nous vous invitons donc à interroger votre IEJ en amont pour obtenir ces précieuses informations.

La prépa Dalloz vous aidera à préparer votre oral d’anglais grâce à trois types de contenus :

– Un guide de présentation et de conversation dans lequel vous trouverez des phrases, des expressions et du vocabulaire à utiliser.

– Des fiches thématiques en anglais qui portent sur l’actualité au sens large car ce sont des sujets qui tombent souvent à l’examen (ex : droit des femmes, droit de l’environnement, …).

– Des vidéos de simulation d’oral d’anglais avec à chaque fois le débriefing de notre enseignante anglophone.

3. Les connaissances à maitriser pour réussir l’épreuve :

Dans la majorité des IEJ, il n’y a pas de connaissance à maîtriser pour réussir l’oral d’anglais mais il est nécessaire de vérifier au préalable pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Si vous avez un niveau de conversation « correct » en anglais, vous devriez avoir au moins la moyenne. Sur cette épreuve, il n’est pas nécessaire d’être bilingue pour espérer avoir une bonne note.

Résumé des grands chapitres que les étudiants verront au cours de leur prépa (s’appuyer les supports de cours en interne)

4. Astuce pour bien préparer l’épreuve

La Prépa Dalloz vous conseille de pratiquer l’anglais régulièrement tout au long de votre année de passage du CRFPA (ex : discuter avec des anglophones, regarder les séries en VO non sous titrées, …). L’objectif est d’avoir une conversation assez fluide avec l’examinateur.

5. Erreurs à éviter lors de l’épreuve

Il n’existe pas vraiment d’erreurs à éviter sur l’oral d’anglais à part de parler en français mais il faut quand même éviter d’avoir de nombreux blancs dans votre discours ou d’avoir des opinions trop « tranchées » sur les sujets d’actualité abordés.

Procédure pénal CRFPA

1. Présentation rapide de l’épreuve de Procédure Pénale au CRFPA

Le programme fixé par l’arrêté du 17 octobre 2016 vise à la fois la procédure pénale en tant que telle ainsi que le droit de l’exécution de la peine.

La Procédure Pénale se présente sous la forme d’une épreuve d’une durée de 02h00 affectée d’un coefficient 2 sous la forme d’un cas pratique. De plus en plus, le cas pratique se veut être une véritable consultation où il est demandé au candidat de prendre position et de la justifier. Il n’est pas toujours aisé de comprendre ce qui est attendu : une simple récitation de cours, prédire les différentes étapes de la procédure, anticiper pour mieux contrer l’action publique, etc… Le candidat se retrouve bien souvent démuni face à l’absence de clarté des réels attendus de l’épreuve.

A cela, le manque de lisibilité du Code de procédure pénale rend la matière particulière complexe. Un candidat qui n’a jamais vu un acte de procédure aura toutes les difficultés pour se rendre compte de ce qu’est véritablement la Procédure Pénale. Acquérir rapidement des compétences n’est donc pas suffisant.

Enfin, encore faut-il saisir les grandes problématiques actuelles de la Procédure Pénale (infractions commises à l’étranger, terrorisme, captations sonores, vidéosurveillance, etc) et les évolutions qui ont suscité un grand nombre de débats, tant que l’acceptabilité du dispositif que sur sa mise en œuvre à l’aune de la protection des principes de la procédure et des droits de la défense.

Les évolutions législatives en la matière sont riches, comme le montrent la loi n° 2021-1729 du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire qui interroge notamment la possibilité de mettre en place des procès filmés à visée pédagogique, la loi n°2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure qui fait suite à l’affaire Sarah HALIMI en limitant l’irresponsabilité pénale dans le cas du trouble mental en raison de la consommation de produits stupéfiants ou encore la loi n°2023-22 du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur qui fixe de nouveaux moyens humains, budgétaires et matériels en vue de répondre aux enjeux de sécurité territoriale. Se tenir au courant de l’actualité jurisprudentielle semaine après semaine est tout aussi essentiel.

La procédure pénale est une matière d’engagement, de rigueur et de conviction qui doit être à la hauteur des enjeux sociétaux de premier plan qu’elle côtoie. La Prépa Dalloz a intégré ces valeurs fortes dans sa préparation pour faire en sorte qu’elle soit à la hauteur des valeurs portées par le candidat.

2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve de Procédure Pénale

Choisir une préparation est un passage obligatoire pour revoir tous les fondamentaux enseignés durant la licence mais aussi pour comprendre, expliquer le cheminement processuel de l’affaire pénale jusqu’au jugement. Une excellente maîtrise n’est plus suffisante puisqu’il est demandé au candidat désormais d’anticiper, de conseiller et de faire preuve de réflexion et de recul face aux enjeux soulevés par la matière.

La Prépa Dalloz propose des entraînements particulièrement exigeants qui pourraient dépasser le temps imparti dans un contexte d’examen classique. C’est une volonté affirmée de préparer le candidat à toutes les éventualités. Faire preuve de réactivité et de vivacité d’esprit dans un délai restreint est un avant-goût de ce que sa vie professionnelle pourra bien lui réserver. Dès à présent, il s’avère nécessaire pour que le candidat soit en mesure de révéler l’avocat pénaliste qui sommeille en lui.

3. La méthodologie Prépa Dalloz pour réussir

a. Des professeurs renommés pour vous accompagner à la réussite de l’épreuve de Procédure Pénale

La maîtrise de la Procédure Pénale ne peut se résumer à l’apprentissage des connaissances théoriques. Elle doit être éprouvée et vécue par ceux qui la transmettent avec passion. Véritable filière passion de celles et ceux qui sont acquis à la défense des droits, la Procédure Pénale prend son siège dès que l’infraction est portée à la connaissance de l’autorité de poursuite jusqu’à la phase de jugement.

La Prépa Dalloz propose à des élèves des enseignements à forte valeur ajoutée dispensés par des enseignants expérimentés dont l’activité professorale et professionnelle est entièrement dédiée à la matière pénale. Leur expérience devant les différentes juridictions constitue un atout essentiel dans la défense des droits de leurs clients.

La transmission de ces expériences fait de la préparation à l’examen d’entrée aux CRFPA un temps fort dans le perfectionnement des compétences du candidat pénaliste.

b. Un accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz : un avantage exclusif pour réussir la préparation à l’examen de Procédure Pénale du CRFPA

Les sujets sont systématiquement déterminés au regard de l’actualité (législative, jurisprudentielle). Les décisions rendues pendant l’année de préparation sont particulièrement inspirantes pour les rédacteurs du sujet. Par exemple, la notion de stratagème est reprise de l’arrêt rendu par l’Assemblée Plénière dit “Roi du Maroc” du 10 novembre 2017 : dans cet arrêt, la juridiction a été invitée à se prononcer sur la loyauté de la preuve. Autre exemple, la question d’une perquisition menée en présence d’un journaliste photographe renvoie directement aux perquisitions rendues dans les locaux de télévision, comme l’y invitent l’arrêt de la Chambre Criminelle du 10 janvier 2017 puis une décision du Conseil Constitutionnel du 10 mars 2018, enfin une décision du Conseil d’Etat du 19 octobre 2018.

Préparer cette épreuve nécessite de mobiliser un volume de connaissances jurisprudentielles important et d’être en mesure d’en expliciter la portée. Les ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz réalisent ce travail de systématisation et de compilation de l’actualité juridique et judiciaire tout en y apportant le regard des praticiens et des enseignants dédiés à la transmission de cette matière. Ils offrent un regard éclairé et technique afin de permettre au candidat de compléter utilement ses révisions et d’anticiper les questions qui pourraient lui être posées le jour de l’examen.

Enfin, les nombreux articles publiés régulièrement permettent au candidat de comprendre comment de saisir des principes directeurs, optimiser le temps dédié à la veille juridique et de monter en compétence sur les questions dites incontournables pour faire de la Procédure Pénale un véritable argument de réussite.

4. La méthodologie à maîtriser pour réussir l’épreuve :

Outre une connaissance approfondie de la matière, il est aussi et surtout essentiel de comprendre que les règles de procédure sont dictées par des principes généraux directeurs de la garantie judiciaire qui irriguent à la fois le droit pénal et son volet processuel. Dans la perspective de la préparation de l’épreuve de Procédure Pénale, il est donc essentiel d’insister sur ces principes directeurs (le droit d’accès au juge, l’égalité des armes, le principe du contradictoire, les règles probatoires).

En outre, des méthodes d’investigation vont régulièrement porter atteinte aux droits et aux libertés fondamentales tels qu’énoncés par les textes constitutionnels, par le Conseil Constitutionnel ou encore la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Par exemple, les perquisitions vont porter atteinte au droit au respect de la vie privée. Ces principes directeurs vont permettre de comprendre pourquoi les règles de procédure technique existent. Autre exemple, en matière de garde à vue, il convient de notifier le placement du mis en cause au magistrat du Parquet dès le début de la mesure.

La préparation dispensée par la Prépa Dalloz met l’accent sur les incontournables de la Procédure Pénale tout en sensibilisant sur les dernières évolutions législatives et jurisprudentielles. Régulièrement, des questions relatives à la garde à vue, au contrôle d’identité, sur la loyauté de la preuve pénale et sur les perquisitions sont posées. Ces 4 aspects fondamentaux de la matière doivent être absolument maîtrisés.

La Procédure Pénale représente le pendant essentiel de la matière de spécialité. La pratique pénale se veut rapide, précise et demande un véritable haut niveau de technicité à la hauteur de l’intellect du candidat pénaliste. C’est bien sur le travail des automatismes que la Prépa Dalloz met l’accès pour que la simple prise de connaissance du sujet permette au candidat de détecter immédiatement ce qui est attendu de lui et de proposer des réponses complètes avec, en fin de développement, un conseil pertinent en faveur de la défense des droits de son client.

5. Astuce pour bien préparer l’épreuve

Bien plus qu’un examen technique, l’épreuve de Procédure Pénale interroge le futur avocat en l’invitant à se positionner sur la stratégie de défense à adopter à travers les rouages de la procédure. Le choix processuel exige un argumentaire solide de la part du candidat.

La brièveté du temps de composition prive le candidat de la possibilité d’effectuer des recherches d’articles et de jurisprudences pendant l’épreuve : le travail d’annotation devra être soigneusement anticipé à l’avance.

A cela, le candidat est surtout invité à faire jouer les automatismes et le bon sens. Il est conseillé au candidat d’apprendre par cœur les règles de droit ainsi que les “majeures types” grâce aux corrigés. Se faire un recueil de “majeures types” peut être un atout considérable pour le candidat tout en lui offrant un outil de structuration de sa pensée, ce qui ne manquera pas de faciliter le travail du correcteur.

Enfin, le choix du bloc pénal peut constituer un atout non négligeable pour la préparation du Grand Oral de Libertés Fondamentales et une aide à la compréhension de certains sujets de Note de Synthèse.

La Prépa Dalloz propose de nombreux entraînements qui dépassent le simple cadre de la maîtrise du cours et des enjeux de la Procédure Pénale. Tout au long de la préparation, elle invite le candidat à se positionner sur une stratégie de défense globale et à travailler l’écrit en mettant l’accent sur la délivrance de conseils argumentés et respectueux du cadre légal.

6. Erreurs à éviter lors de l’épreuve

L’apprentissage des rouages de la procédure et des articles principaux joue un rôle déterminant en raison de la durée réduite de l’épreuve. Le Code de procédure pénale ne sert qu’à vérifier un point précis.

A cela, il est d’ailleurs recommandé de ne pas s’attarder au brouillon et d’attaquer immédiatement la rédaction. Ne pas faire de brouillon complet ne signifie pas que le candidat va échouer. Il est suggéré d’inscrire un plan global de résolution du cas et de mentionner uniquement les articles pertinents, à la manière d’un entonnoir, pour avoir une vision claire de la globalité du raisonnement.

Grâce aux nombreux entraînements accompagnés de leurs séminaires de correction de la Prépa Dalloz, le candidat sera rapidement en mesure de comprendre ce qui est attendu de lui sans avoir la nécessité de recourir au brouillon pour organiser sa réponse. La Procédure Pénale se veut comme un enchaînement de suites logiques. C’est bien cette qualité qui doit aider le candidat à maîtriser à la fois le délai restreint et le volume important d’informations à inscrire dans sa copie.

Droit Administratif CRFPA

1. Présentation rapide de l’épreuve de droit administratif

L’épreuve de droit administratif est une épreuve de spécialité de 3h à coefficient 2, qui prend la forme d’un ou plusieurs cas pratiques ou une ou plusieurs consultations. L’épreuve comprend le droit administratif « général » et le droit administratif dit « spécial ». Le droit administratif spécial comprend la fonction publique d’Etat, le droit des travaux publics, les contrats et marchés publics ainsi que le droit des étrangers.

2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve de droit administratif

Vous recherchez une préparation de qualité pour réussir l’examen du CRFPA avec une spécialité en droit administratif ?

Nous savons que choisir LA bonne prépa peut être difficile, c’est pourquoi nous sommes là pour vous fournir toutes les informations dont vous avez besoin pour prendre la meilleure décision.

La Prépa Dalloz est là pour vous aider à réussir grâce à son programme riche de contenus et d’exercices et son équipe d’experts passionnés (enseignants, avocats) tous spécialistes du CRFPA.

3. La méthodologie Prépa Dalloz pour réussir

a. Des professeurs renommés pour vous accompagner à la réussite de l’épreuve de droit administratif

En droit administratif votre intervenante est une avocate publiciste au barreau de Paris depuis 8 ans et enseignante en droit public à l’Université depuis 13 ans. Elle possède une solide expertise en droit administratif général et spécial, droit de la commande publique, droit des étrangers et de l’asile et droit de la fonction publique. Ainsi, ses domaines d’intervention correspondent exactement au programme de l’épreuve de droit administratif du CRFPA.

b. Un accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz : un avantage exclusif pour réussir la préparation à l’examen de droit administratif du CRFPA

La Prépa Dalloz déploie plusieurs moyens pour vous préparer le plus complètement possible à l’examen du CRPFA.

Ainsi, la Prépa Dalloz met, de manière inédite, à disposition de ses étudiants une base de données à partir de laquelle ils peuvent s’entraîner à composer les sujets des années précédentes. Une correction détaillée est à disposition pour chaque cas pratique.

Tout au long de leur préparation, les étudiants sont sensibilisés au respect de la méthodologie attendu le jour de l’épreuve grâce à des galops d’essai dont le nombre varie en fonction de la formule choisie. Ces devoirs sont individuellement corrigés de manière détaillée directement par l‘enseignante en charge de la matière et notés de manière fiable. Des webclasses de corrections sont organisées au cours desquelles les étudiants peuvent poser toutes leurs questions et obtenir des conseils individualisés pour réussir l’épreuve du CRFPA.

Des corrections des cas pratiques tombés en droit administratif les années précédentes au CRFPA sont données par l’enseignante pour permettre aux étudiants de juger par eux-mêmes le niveau de difficulté de l’épreuve et les attentes des examinateurs le jour de l’examen.

c. Un support de cours complet Prépa Dalloz : sur l’épreuve de droit administratif du CRFPA pour réussir l’examen

Un fascicule complet et actualisé sera mis à disposition ainsi que des fiches d’actualité sur toute l’année 2023. Des cours d’actualité seront également organisées autour de ces fiches avec un rappel des fondamentaux de la matière.

d. Une préparation au Grand Oral du CRFPA

Concernant la préparation des oraux, là encore la Prépa Dalloz vous accompagne au plus proche grâce à des simulations individuelles à l’épreuve du Grand Oral. Tout se passe encore en conditions réelles avec des sujets et des questions fiables qui sont tombés ou sont parfaitement susceptibles de tomber le jour J.

4. Les connaissances à maitriser pour réussir l’épreuve :

Résumé des grands chapitres que les étudiants verront au cours de leur prépa (s’appuyer les supports de cours en interne)

Droit Administratif général + Droit Administratif spécial

Grandes parties du Droit Administratif général : Contrôle juridictionnel de l’administration, Hiérarchie des normes et principe de légalité, L’acte administratif unilatéral, Responsabilité administrative, État et collectivités territoriales, Les contrats administratifs, Police, Les services publics
Grandes parties du Droit Administratif spécial : Fonction publique, Droit administratif des biens, Droit des étrangers

5. Astuce pour bien préparer l’épreuve

Connaître son cours ne suffit malheureusement pas. L’épreuve (cas pratique ou consultation) demande énormément de rigueur dans le raisonnement juridique et le respect de la méthodologie. Or, les étudiants sont peu habitués au type d’exercice donné au CRFPA. Il faut donc énormément s’exercer. La Prépa Dalloz vous forme et vous entraîne à un rythme soutenu et en conditions réelles.

6. Erreurs à éviter lors de l’épreuve

Il ne faut jamais se précipiter dans la rédaction de la réponse mais prendre le temps d’identifier les éléments de fait qui seront déterminants dans le raisonnement juridique. Pour cela il faut s’efforcer de qualifier juridiquement les faits. Et n’oubliez pas que la forme et la méthode sont aussi importantes que le fond.